Cryptomonnaies et régulations
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Le moins que l’on puisse dire sans frémir, c’est qu’il est impossible d’arrêter les cryptomonnaies. Entre 2017 et 2018, plusieurs Etats ont essayé de les stopper, allant jusqu’à les interdire complètement. Ce fut notamment le cas de la Chine ou de la Russie. Pourtant, avec le temps ces deux Nations ont été résolues à émettre des monnaies virtuelles nationales, pour un tant soit peu endiguer cette fièvre de monnaies virtuelles. Donc au lieu d’aller contre leur évolution, les États ont décidé d’offrir aux cryptomonnaies un cadre plus ou moins légal. Vous pouvez vous en informer sur coin24.fr.

Une régulation vue sous plusieurs angles
Plusieurs des aspects des monnaies virtuelles sont sujets à polémique. On notera entre autre leur non traçabilité, tel que c’est le cas avec la plus célèbre d’entre elles, le Bitcoin. Il y a aussi la volatilité. En effet, il est très difficile de prévoir l’évolution de telle monnaie. Si on prend seulement le cas du Bitcoin, alors qu’il valait plus de 15 000 dollars en 2017, il vaut un peu plus de 8000 dollars en 2020, après avoir chuté à 3000 dollars au cours de cette période.
A cela, il faut ajouter que le secteur financier légal, après la crise de 2008, a subi un renforcement de règles qui oblige les banques à être beaucoup plus strictes dans les différentes transactions et services proposés. Tout cet état de chose met en question le rôle des cryptomonnaies face à l’équilibre des systèmes financiers mondiaux.
D’un autre côté, il y a la question de la sécurité des États qui redoutent le financement d’activité terroriste par le biais d’une monnaie qu’ils sont incapables de suivre. Autrement dit, c’est le monopole qu’a toujours exercé l’État qui est mis à mal de différentes manières avec l’explosion des cryptomonnaies. Il apparait donc clairement que quelque chose devait donc être fait dans le but de freiner cette avancée incontrôlable.
Qui protéger et réprimer ?
Pour élargir le niveau d’analyse, on peut aussi comprendre que les États à leurs divers niveaux essaient tant bien que mal de protéger les citoyens d’un système financier non régulé et complètement imprévisible. En la matière, on rappellera que plusieurs plateformes d’échange de cryptos ont été victimes de piratages au cours de ces dernières années. Ce qui jette un gros point d’interrogation sur leur fiabilité, même si leurs valeurs ne cessent de grimper.
Cela dit, du côté des mineurs, qui en leur sein, préfèreraient bénéficier d’une plus grande liberté d’action, offrir un cadre légal et contrôlé au monnaies virtuelles est un moyen détourné de les arrêter. Une sorte de frein dissimulé dans un processus de légalisation qui serait accepté de tous. Et c’est aussi pour cela que certains États ont mis en route leur propre cryptomonnaies. Ceux qui ne l’ont pas encore fait tentent désespérément de résister ou imposent des espaces d’échange.
Pourtant, des pays comme les États-Unis et quelques autres Européens ne se sont pas érigés contre les cryptomonnaies, du moins pas en prenant des actions directes. Par exemple, si du côté de la France on s’est contenté de dire publiquement que les cryptomonnaies sont un "dérégulateur du système financier", du côté des États-Unis, l’État se contente de mettre en garde ses citoyens contre les probables dangers qu’il y a à utiliser ses moyens de paiement.
Régulation mondiale, possible ou pas ?
Avec autant d’impératifs et de données non contrôlable, il est de plus en plus urgent, notamment pour les États de mettre sur pied une régulation mondiale pour les monnaies virtuelles. Mais la question que l’on est en
droit de se poser c’est de savoir si cela est vraiment faisable. En effet, il faut noter que cela fait quand même des années que les débats perdurent. En plus, le caractère anonyme des transactions avec les cryptos ne semble pas favoriser une telle avancée.
En la matière, en 2018, il a été demandé à l’ensemble des détenteurs de mines de cryptomonnaies de lever le voile sur l’anonymat de leurs transactions afin de faciliter le contrôle que les États à divers niveaux espèrent avoir sur les échanges. Evidemment, un levé de bouclier a fait obstacle à cette demande. Ce qui nous amène à nous demander s’il sera un jour vraiment possible d’avoir une régulation fiable et admise de tous autour des monnaies virtuelles.
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