Est-ce le moment d'acheter l'action Orange ?
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Tout le monde sait que la compagnie de télécommunication Orange est un géant qui fait partie des groupes les plus puissants de ce secteur dans le monde. Aujourd’hui encore, la grande majorité de sa clientèle est française mais, depuis quelques années, elle élargit sa sphère d’influence un peu partout dans le monde, que ce soit en Europe, en Afrique, en Asie ou au Proche Orient. Le continent européen représente sa plus grosse part de marché avec près de 25 % de son chiffre d’affaire, la prévision sur le cours de l'action orange étant elle aussi positive, sans parler d'un excellent bilan de la société.
Un nouveau marché qui s’avère particulièrement fructueux pour orange
Le cours de la compagnie connait une forte croissance sur le marché africain et au Proche Orient avec un taux qui est passé des 9 % à 30 % en l’espace de deux années seulement. Plus d’un quart de million de clients ont signé avec la compagnie durant cette période. En d’autres termes, près de 60 % de la totalité de ses abonnés proviennent de ces régions. Notons ici qu’on ne parle que des services satellite puisque, pour les services de téléphonie par câble, plus de 95 % de ses abonnés sont situés en Europe.
L’avenir de l'action Orange sur le marché européen
La compagnie a su profiter d’un nouveau marché relativement vierge pour s’imposer et réaliser d’excellents résultats. Toutefois, sur le marché français, la compétition devient de plus en plus acharnée et la stratégie d’extension suivie par le groupe s’est avérée trop coûteuse et a même menacé l’équilibre financier de ce dernier à un certain moment. Ceci dit, depuis quelques années, la situation de la compagnie sur le marché français et européen s’est stabilisée et ses investissements à l’étranger commencent déjà à porter leurs fruits.
Orange varie ses investissements
Avec un marché européen et particulièrement français qui devient saturé, la compagnie de télécommunication Orange décide d’élargir son secteur d’activité sur le « banking ». En effet, le chef exécutif du groupe « Stéphane Richard » a annoncé que la compagnie va créer sa première banque en ligne qui aura la possibilité de profiter des nouvelles lois législatives afin de mettre au point un outil qui va simplifier les changements d’opérateurs pour les clients. A en croire ses dires, le modèle de base suivi par Orange est devenu obsolète du fait que le marché a atteint le maximum de sa saturation et il devient difficile de générer une croissance conséquente comme c’était le cas il y a quelques années. De cette manière, même si le secteur de la télécommunication passe par une crise, Orange pourra toujours se maintenir grâce à son secteur bancaire. Ce que Orange propose avec son nouveau système financier est un pack complet aux clients qui inclut les services de paiement les épargnes et les assurances.
Les futures orientations de la compagnie Orange
Le président de la compagnie « Stephane Richard » vient d’annoncer à ses investisseurs que Orange va continuer à suivre la même stratégie de l’année dernière. On rappelle aussi qu’il s’apprête à passer son troisième mandat à la tête du groupe, et par conséquent, il est plus que motivé pour relancer la compagnie sur des bases solides. Pour ce faire, il a besoin du support de l’Etat qui dispose de 23 % des parts du groupe. En tous cas, ses résultats récents témoignent de son efficacité en tant que CEO du groupe et il est fort probable qu’on le revoit présider durant son prochain mandat. On apprécie aussi sa prise de position concernant les droits sportifs (essentiellement le football) en France qu’il juge trop chers.
Le groupe cherche aussi à nouer de nouvelles relations avec certains de ses concurrents dans l’objectif de collaborer pour créer une nouvelle force encore plus compétitive. Le groupe devrait y arriver sans trop de mal, puisque ses derniers résultats étaient assez impressionnants avec une croissance de 1.1 % sur ses parts, soit, mieux que l’indexe « Stoxx 600 Europe Telecom » de 3 %. Le groupe a aussi annoncé qu’il avait l’intention de réaliser une croissance qui atteint les 2 % cette année pour créer un dynamisme dont les conséquences positives se feront voir au cours des quelques années à venir.
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